Flaubert-Zentrum
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Kompaktseminar "Flaubert, Literature, and Politics"

Mit Jacques Rancière und Barbara Vinken ENTFÄLLT wegen plötzlicher Erkrankung.

28.05.2010 – 29.05.2010

Kompaktseminar mit Jacques Rancière und Barbara Vinken

Fr, Sa 28./29.5.2010, jeweils 9.00-17.00 Uhr, Französische Bibliothek, 4. Stock, Ludwigstr. 25

Flaubert, literature and politics

Unlike the literary critics of the 20th century, who denounced the Flaubertian conception of art as religion because of its aristocratic character, Flaubert's contemporaries instantly identified the literary emergence of Madame Bovary with the political emergence of democracy, i. e. a democracy which is not conceived of as political regime or doctrine but as a specific form sensitive to equality. The aim of this class is to develop an understanding of how it was possible for the conception of literary style as a "manière absolue de voir les choses" to coincide with a redistribution of different forms of sensual experience, enabling everybody to feel any kind of sensation or aspiration. By confronting the Flaubertian connection of literature and democracy with literary forms and figures as well as with significant modes of interpretation, these questions will be put into a larger context: What sort of equality does literature share with the forms of experience it describes? By which forms of diversity or inequality does it distinguish itself? What is their connection to the equality and inequality of political action on the one hand and to that of the social sciences on the other?

Flaubert, la littérature et la politique

A la différence des critiques du XXe siècle, dénonçant l’aristocratisme de la religion flaubertienne de l’art, les contemporains de Flaubert ont tout de suite identifié l’émergence littéraire de Madame Bovary  à celle d’une démocratie conçue non comme régime ou doctrine politique mais comme une forme sensible spécifique d’égalité. On cherchera à comprendre comment le parti-pris littéraire du style comme « manière absolue de voir les choses » a pu coïncider avec une redistribution des formes de l’expérience sensible, permettant à chacun d’éprouver n’importe quelle forme de sensation ou d’aspiration. En confrontant le nœud flaubertien de la littérature et de la démocratie à quelques figures littéraires   et à quelques modèles interprétatifs significatifs, on cherchera  à poser plus largement les questions : quelle forme d’égalité la littérature  partage-t-elle avec les formes d’expérience qu’elle décrit ? Par quelle forme d’inégalité cherche-t-elle à s’en différencier ? Comment cette égalité et cette inégalité se rapportent-elles à celles que revendique l’action politique et à celles que décrit la science des sociétés ?